L’astronomie amateur commence souvent avec les moyens du bord. On lève d’abord le nez pour observer les étoiles, la nuit. De nombreux d’entre nous ont même commencé par observer le beau satellite de la terre qu’est la lune. Par la suite, si l’on veut en apprendre plus et voir au delà de ce que les yeux permettent de voir. on passe à la simple lunette ou même aux jumelles pour observer la lune. On fait aussi quelques belles sorties, à l’occasion des beaux jours pour chasser les étoiles filantes. On apprend ainsi, peu à peu, à connaître les constellations, à mieux se repérer dans le ciel. On apprend, encore, à identifier, au milieu des étoiles, celles qui ne brillent pas tout à fait de la même façon et qui sont, en réalité, des planètes.

Si la passion se confirme et grandit, on aura surement envie de voir encore plus loin. Il faudra alors envisager de mettre un peu d’argent de côté. Des premiers télescopes amateurs, qui sont en fait souvent de simple lunettes, à des appareils d’observations plus élaborés, de nombreuses possibilités sont offertes à l’astronome en herbe. Tout dépendra de son degré d’implication et de son budget.

Premières Observations

La lune

Nous l’avons dit, la lune est un objet de choix pour l’observation. Elle se donne au regard à l’œil nu et il suffit d’une simple paire de jumelles (préférablement sur pied) pour révéler déjà ses plus beaux reliefs et sa texture.

Les Constellations

Pour tout astronome amateur désireux de progresser, les constellations sont la base pour avancer dans l’observation du ciel. C’est à partir d’elles qu’on pourra repérer les étoiles visibles les plus célèbres, mais aussi les planètes distantes. Au moment des perséides et des pluies d’étoiles filantes, ce sont encore ces constellations qui nous donneront les directions d’observations. Et quand l’astronome néophyte passera au télescope pour tenter de percevoir les objets du ciel profond, là encore les constellations seront sont plus grand allié.

On démarre, en général, avec les plus faciles à reconnaître : la grande ourse, la petite ourse, Cassiopée, Orion, et de là on apprend, petit à petit à identifier les autres. Pour avancer rapidement dans la connaissance des constellations, la manière la plus simple est de se doter d’une carte du ciel et de l’avoir toujours à portée. On en trouve de très bonnes sur le marché. C’est le cas notamment de celle de Bertrand d’Armagnac. Elle a pour nom Stelvision 365. On peut la trouver dans toutes les bonnes librairies ou même la commander sur Amazon.

Les autres planètes

Avec un peu d’entraînement et de bonnes conditions atmosphériques, on pourra apprendre à repérer à l’œil nu d’autres planètes de notre système solaire. A cette distance, elles pourront quelquefois prendre une note légèrement colorée mais c’est surtout à leur brillance et leur façon de renvoyer la lumière qu’on pourra les identifier. Pour s’assurer de ne pas se tromper sur leur localisation, une carte du ciel s’avérera très utile. Moyennant quoi, on pourra apprendre à reconnaître Mercure, Venus, Mars, Jupiter et Saturne.

Les satellites

Pour l’observateur nocturne, il est assez facile de repérer les satellites. Ils forment de petits points lumineux qui se déplacent de manière régulière et sur une trajectoire linéaire. Si leur observation peut être amusante, on sait aujourd’hui que leur nombre et leur multiplication finissent par devenir problématiques. Après la pollution des mers, des terres et d’à peu près tout ce qui nous entoure sur cette planète, il semble que nous ayons réussi à inventer la notion de pollution spatiale…

Météorites, comètes, étoiles filantes

Dans les autres objets naturels qui viendront récompenser l’observateur du ciel, on compte tous les phénomènes dus à des rentrées dans l’atmosphère terrestre de corps célestes ou à leur passage plus lointain et les traînées qu’ils emportent dans leur course. Concernant les étoiles filantes, nul n’est insensible à l’émotion que crée leur sillage dans le ciel quand d’aventure on en aperçoit une. Ici, nous avons même dédié une page spéciale aux différentes pluies qui font, chaque année, la joie de tous les astronomes.